Pour leur premier championnat d'Europe, les Suisses Oxana Vouillamoz et Tom Bouvart ont pris la 13e place de la compétition.
Comment vous êtes-vous sentis lors du programme libre ?
Oxana : Très bien ! J’étais très confiante pour ce programme. L’entraînement s’était bien passé, donc je voulais simplement reproduire ce que nous savions faire. Il y a eu des erreurs, mais c’était notre premier championnat d’Europe, donc nous les acceptons. Cela fait plaisir de se confronter aux meilleurs patineurs.
Tom : Je suis content aussi. J’avais beaucoup d’énergie, parfois trop ! C’est difficile de tout contrôler. J’ai commencé mon programme de manière intense, puis cela est devenu plus difficile au fur et à mesure. C’est du sport : il y a des erreurs, il y a des réussites, cela fait partie du jeu. Être aux championnats d’Europe est déjà exceptionnel, donc nous profitons pleinement de ce moment. C’est ici que tout commence et nous allons essayer d’aller le plus loin possible. Nous avons encore de grosses échéances à venir : championnats du Monde juniors et seniors.
Vous alternez entre compétitions juniors et seniors. Comment gérez-vous ces allers-retours ?
Tom : À notre niveau, nous devons être capables de nous adapter rapidement. Il s’agit du même programme, avec peu de changements. Nous avons fait une compétition junior à Oberstdorf et plusieurs compétitions seniors. En junior, j’ai un porté en moins et nous avons le double Axel dans le programme court au lieu du triple boucle piqué.
Quels sont vos objectifs pour les championnats du Monde juniors ?
Oxana : Nous n’y allons pas dans cet objectif, mais c’est vrai que nous espérons une médaille.
Votre Twist est très haut, mais vous n'obtenez pas encore de niveaux élevés (niveau un dans le programme court et niveau deux dans le programme libre). Comment allez-vous le travailler ?
Oxana : Nous l'avons réussi il n’y a pas très longtemps, donc il faut encore ajouter des éléments, comme la séquence de pas avant, et rendre le catch plus sûr. Il y a des niveaux que nous obtenons systématiquement, par exemple avec les bras de Tom qu'il place toujours correctement. Nous allons continuer dans cette direction.
Comment avez-vous vécu vos bons résultats de début de saison. Était-ce une surprise ou plutôt la concrétisation du travail accompli ?
Oxana : C’était une surprise, mais nous avions énormément travaillé les semaines précédant Dortmund, car nous avions un objectif clair : nous voulions obtenir les points minimaux pour les championnats d’Europe et du monde dès notre première compétition, afin de ne plus nous poser de questions par la suite. Voir que nous avons réussi était très encourageant, surtout pour une première compétition ensemble. Cela nous a vraiment motivés pour les suivantes.
Pouvez-vous nous parler de vos débuts ensemble ?
Oxana : Nous avons fait notre premier essai il y a moins d'un an, et cela s'est tout de suite très bien passé. Participer aux plus grands championnats, alors que nous avons commencé les compétitions tardivement en novembre, est très positif pour l’avenir. Cela nous motive énormément. Pour l’anecdote, ma première expérience en patinage de couple était à Champéry avec Stéphane Lambiel. C’est lui qui m’avait conseillé le patinage de couple. Une fois, nous avons même fait un porté ensemble !
Vous avez tous les deux eu d'autres partenaires avant, comment s’est passée l’adaptation technique pour les éléments de couple ?
Tom : J'avais patiné avec une ancienne partenaire, Coline, qui m’a formé pendant un an. Quand j’ai commencé avec Oxana, cela a été très simple avec son gabarit : elle est l'une des plus petites patineuses du circuit, alors que je fais partie des plus grands. Les portés et les sauts lancés ont donc été faciles à réaliser. De plus, nous avons été formés dans la même école, donc les méthodes étaient similaires, ce qui a contribué à ce que cela fonctionne vite.
Solène Mathieu - Skate Info Glace
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