© Olivier Brajon
© Olivier Brajon

Mondiaux Milan 2018 - Libre Dames


 

 

Celles qu'on n'attendait pas... 

 

 

Kaetlyn Osmond remporte ces championnats du Monde. La dernière Canadienne a en avoir fait autant est Karen Magnussen en... 1973 ! 45 ans sans que la feuille d'érable n'ait orné un podium féminin, Kaetlyn peut être fière !  Elle s'en prend les patins dans le tapis qui recouvre la glace  lors de la cérémonie des médailles, et tombe dans son drapeau ! Elle est la première du dernier groupe à patiner. Certains détestent, car il n'ont ainsi pas la possibilité de surveiller leurs concurrents et d'adapter leur stratégie, d'autres préfèrent ne pas connaître les résultats et patiner sans cette pression. Kaetlyn, elle, s'en moque. "Il faut y aller à un moment ou à un autre. Avec un programme réussi, en passant première, on met les pression sur les autres. Si on se loupe, on les libère. C'est le jeu. Mais le plus souvent, on n'y pense pas". 4ème du programme court derrière une Kostner venue, devant sont public, conquérir un dernier titre mondial pour célébrer en beauté sa fin de carrière, une Zagitova toute auréolée de sa gloire olympique, et une Satoko Miyahara déjà médaillée mondiale - argent en 2015 et vainqueur des Quatre Continents en 2016, Kaetlyn sait qu'il lui serait difficile de bousculer la hiérarchie pré-établie quarante-huit heures plus tôt. Mais rien n'est jamais joué. La seule erreur de la Canadienne est un retournement sur le triple boucle piqué combiné à un double Axel. Tout le reste de son "Black Swan" est propre, bien interprété, avec juste ce qu'il faut de passion, de puissance et de noirceur. Kaetlyn est une patineuse complète, en témoignent ses notes : 75.35 en TES, 75.15 en PCS, l'équilibre presque parfait. Avec 150.50 pour le libre et un total de 223.23, elle remporte ces championnats haut la main. 

- "Gagner ne m'était pas venu à l'esprit jusqu'à ce que... je gagne ! J'avais simplement pour objectif de patiner propre et c'est ce que j'ai fait. Monter sur la haute marche du podium, c'était un rêve ultime, mais je ne pensais pas pouvoir le réaliser. Ca a probablement été le programme long le plus difficile de la saison pour moi. J'ai été obligée de me concentrer à fond pour y arriver et je suis heureuse d'avoir fini l'année avec ces deux programmes cleans". 

 

Minuit, j'entre dans le hall de mon hôtel et une dame, qui me voit avec mon badge autour du cou, me demande si j'ai assisté à la compétition et qui l'a gagnée. Je lui réponds que c'est Kaetlyn Osmond. La dame est italienne mais sa seconde question est :

- "And the little Olympic champion ?" (Et la petite championne Olympique ?)

Parterre. Trois fois. Alina Zagitova, sans doute déjà pas mal usée par une saison chargée, et qui ne s'attendait sûrement pas à se faire doubler, dans le court,  par une Kostner qui a le double de son âge, vit la première grosse déconvenue de sa toute jeune carrière en plongeant à la 7ème place du libre (128.21). Première difficulté : triple Lutz/3 boucle.  Alina tombe à la réception du Lutz, adieu la combinaison. Suit double-Axel/triple boucle piquée : elle atterrit en déséquilibre arrière.  Seconde chute et le saut est dégradé. Triple flip (Rippon)/double boucle piqué (Tano)/double boucle (Rippon) : tout semble aller mieux malgré quelques grades d'exécution négatifs. Triple Lutz, auquel elle a le réflexe de rajouter un triple boucle pour rattraper sa première erreur. Sous-rotation. [Si certains membres des panels techniques sont parfois indulgents sur le sujet, ce n'est pas le cas de Monsieur Shin Amano, assistant spécialiste, qui n'en laisse jamais passer aucune. Et qui a raison.] Nouvelle chute. Au rayon GOE, les -3 s'alignent comme des boîtes de petits pois. Alina est totalement décontenancée. Son visage trahit l'incompréhension et un brin d'affolement. Triple Salchow (Rippon). Il semble parfait mais non, Monsieur Amano  veille : sous rotation. Le triple flip (idéalement atterri sur un accent musical) et le double Axel sont parfaits. Mais c'est trop tard. Le problème d'un telle construction de programme, basé sur l'empilement des difficultés techniques en seconde partie, est que, justement, il ne donne pas droit à l'erreur. Le peu de place laissé entre les sauts entraîne tout de suite l'effet dominos. Sans compter que trois chutes en l'espace d'une seule minute, c'est beaucoup plus voyant qu'en quatre ! Un véritable jeu de massacre. Ce qui la sauve d'une énorme catastrophe sont les grades d'exécution, parfois, généreux, des éléments exécutés avant que les ennuis commencent. Les deux pirouettes qu'on a laborieusement placées en seconde partie dans ce qu'il restait de place entre les sauts, même si elle sont bien notées, ne sont pas formidablement exécutées. Même le flamboyant tutu rouge semble avoir perdu de son éclat. Le "Don Quichotte" de Minkus, déjà pompier et pesant toute la saison, soudain l'écrase un peu plus. Alina Zagitova vient de faire connaissance avec la dure réalité du monde senior et qui se résume à la très banale expression  : ça ne marche pas à tous les coups. A sa décharge, il est très dur d'enchaîner des championnats du Monde après une victoire olympique, surtout à son âge. La Russie, particulièrement friande de ce genre d'exploit, l'a ensevelie sous les demandes d'apparitions publiques, tout en lui collant une pression monumentale sur le thème "et maintenant tu vas être championne du monde n'est-ce pas? "  4 déductions (un point de déduction supplémentaire au-delà de la 3ème chute) font dégringoler son score à 128.21. "The little Olympic champion" termine ces championnats à la 5ème place avec un total de 207.72. Son expression déconfite, au bord de larmes qu'elle ravale courageusement, me donne envie de lui dire : "Ce n'est pas grave petite fille. D'autres avant toi et de bien plus âgées, ont fait la même erreur : venir consommer et consumer les dernières forces qu'il leur restait à la fin d'une saison olympique alors qu'ils étaient déjà épuisés" [Personne ne le sait encore mais Kostner va en être la parfaite illustration]. Drôle de choix, de la part des Russes,  d'avoir envoyé à Milan leur championne Olympique, alors qu'elle était forcément hors de forme et stressée, quand ils ont un vivier qui déborde de candidates. A l'instar de Sting, je me surprends à penser:  "I hope the Russians love their children too*" [J'espère que les Russes aiment aussi leurs enfants] et qu'ils ont le souci de ne pas les abîmer. 

 

Partie de la 8ème place du court comme un boulet de canon, Mademoiselle Higuchi atterrit avec grâce sur la seconde marche du podium.  12.33 points au total derrière Osmond quand même. Mais ce qui compte, c'est sa formidable médaille d'argent. Petite, compacte, très musclée, son physique pourrait évoquer une patineuse essentiellement athlétique, dont le principal atout est la puissance. Pas du tout. Wakaba est tonique, mais elle est avant tout dotée d'une glisse à la pureté extraordinaire,  et d'une fluidité sans égale. Son programme, sur la chanson "Skyfall", est sensationnel. Dans les tribunes, les Japonais qui s'étaient montrés calmes et discrets jusque là, se déchaînent. On les comprend. En compagnie de leurs compatriotes dans la tribune de presse, nous, Occidentaux,  en faisons autant ! C'est qu'elle met le feu,  la petite bombe d'un mètre cinquante-deux,  avec ses sauts explosifs et sa façon hyper-clean de les réceptionner, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Dans ses notes, il y a, en tout, deux grades d'exécution à 0, soit neutres, pour son triple boucle et son triple flip, de la part des juges 7 et 8 qui ont dû... se tromper de touche ? Triple Salchow, triple Lutz/triple boucle piqué, double Axel, triple Lutz/triple boucle piqué, triple boucle, double Axel/double boucle piqué/double boucle, triple flip. 32 rotations dont il ne manque pas un seul bout, et cette impression bizarre quand la musique s'arrête : comment, c'est déjà fini ? C'est quand on ne voit pas le temps passer qu'on voit aussi les meilleurs programmes. 145.01/210.90, elle hurle et pleure de joie dans le Kiss & Cry. Encore ne sait-elle pas qu'elle va décrocher la médaille d'argent. 

 

Car il reste du beau monde à passer. A commencer par la Russe Maria Sotskova, 5ème du programme court, place qui ne la satisfait pas. A mes yeux, elle gagne déjà le prix des deux plus belles robes de la saison. Côté patinage, elle aimerait remonter au classement mais dès le début du programme, elle paraît contractée. Maria est connue pour être la reine de la sous-rotation, la présence de Monsieur Amano, grand "sous-rotation-buster" des panels, n'est pas faite pour la rassurer. Le "Clair de Lune" de Debussy demanderait une interprétation plus personnelle.  Si ce n'était pour sa grâce et sa glisse, on s'endormirait rapidement. Triple Lutz (Tano)/triple boucle piqué (Tano), et hop, déjà des GOEs négatifs pour sous-rotation. Le triple boucle est bon, la combinaison triple flip (Tano)/boucle/triple Salchow (Tano) aussi. Ah non ! Sous-rotation... Triple Lutz Tano, également, ce qui entraîne une chute. Double Axel combiné avec un double boucle piqué, et dernier double Axel Tano. - Si on greffait un troisième bras à Maria, elle trouverait certainement le moyen de le lever pendant les sauts . On l'a déjà dit, abondance de bien lasse, et trop de Tano tue le Tano. Sans compenser les sous-rotations. Dans le K&C Maria a toutes les peines du monde à sourire. Elle se cramponne aux mains de ses deux entraîneurs comme si elle partait à l'abattoir. Ce ne sera pas si catastrophique. 124.81 (avec près de 10 points en plus en PCS qu'en TES), ce qui lui fait un total de 196.61 et une 8ème place au final (196.61).

 

 

© Olivier Brajon
© Olivier Brajon

 

Gabrielle Daleman est superbe, trop maquillée, et je hais Gershwin. Voilà, le décor est planté. Après l'Habanera de Carmen, "Rhapsody in Blue" menace de me donner un urticaire géant. Je voudrais voir Gabrielle patiner sur du rock, du jazz, des percussions, de la musique Native American, polynésienne, sud-américaine, n'importe quoi qui colle mieux à son charisme naturel et à sa beauté exotique. Gershwin semble bien peu l'inspirer. Cependant, le programme est beaucoup mieux exécuté qu'aux Jeux Olymiques. Si Maria Sotskova est brouillée avec les rotations complètes, Daleman, elle, est en mauvais termes avec les carres nettes. La combinaison triple boucle piqué/triple boucle piquée est réussie. Mais le double Lutz et le triple flip qui suivent sont dégradés pour carre douteuse. Un triple Lutz/double boucle piqué/double boucle piqué précède un triple boucle en sous-rotation, un double Axel retourné et un triple Salchow en sous-rotation assorti d'un double Axel en séquence. Trop d'erreurs dans ce programme et c'est dommage car le patinage est ample, puissant tout en restant gracieux. Sur la glace Gabrielle, assurée et élégante,  paraît grande malgré son mètre 55. Elle recule de deux places par rapport au programme court pour terminer 8ème du libre (125.11) et 7ème du général (196.72). 

 

Sans doute elle aussi fatiguée par la longue saison, Satoko Miyahara, du haut de son mètre 52, est ce soir totalement écrasée par la musique de "Madame Butterfly". On dirait qu'elle en porte tout le poids sur les épaules. Un comble pour une patineuse aussi aérienne et légère d'habitude. Ses sauts sont étranges : très bas mais très longs, comme si elle compensait le manque de hauteur par la distance couverte. C'est un exploit en soit car moins on saute haut, moins on a de chance d'aller loin. La Japonaise de poche nous offre ce soir et comme souvent un joli programme malgré son évidente lassitude, mais aussi un festival de sous-rotations. Il me semble en avoir compté au moins cinq, peut-être 6. Rien de surprenant quand on saute aussi bas. Monsieur Amano, pourtant hyper-allergique à ce défaut, cette fois, n'en voit plus aucune. Triple boucle, tout va bien. Triple Lutz/triple boucle piqué, il manque un bout du Lutz qui est sanctionné, mais aussi du boucle piqué, qui lui ne l'est pas. Triple flip. Complet ? Je n'en donnerai pas ma main à couper. M. Amano donne les deux et vu qu'il quittera Milan sans amputation, il faut croire qu'il a raison. Triple Lutz/double boucle piqué/double boucle, il manque un morceau au premier et au dernier, et là, nous sommes d'accord. Double Axel/triple boucle piqué. L'Axel est incomplet. Non ? Ah bon. Double Salchow : pas de discussion possible, Satoko est parterre. Double Axel propre pour terminer. 3ème du libre avec 135.72, Miss Miyahara remporte le bronze mondial (210.08). Malgré les rotations incomplètes, elle n'aura pas démérité, toujours aussi gracieuse et délicate. De sa toute petite voix fluette qu'on entend à peine et toute empêtrée dans sa timidité, elle déclare :

- "A la fin de mon programme, je ne m'attendais pas à gagner la médaille de bronze. C'est vraiment inespéré. J'étais raide, mes sauts étaient "petits", j'ai vraiment besoin de travailler là-dessus. Je veux être une patineuse qui touche les gens au coeur [elle y arrive déjà très bien !]  Il est obligatoire de patiner des programmes parfaits de nos jours, je dois vraiment m'améliorer. Je pense qu'il faut aussi que je travaille d'autres aspect comme la danse, le ballet". 

 

Wakaba Higuchi : "Après les bêtises faites dans le programme court, j'étais déterminée à patiner dans le libre aussi bien qu'à l'entraînement. Je crois que c'est ce que j'ai réussi à faire aujourd'hui et j'en suis très contente. Terminer la saison ainsi me donne une plus grande confiance en moi."

 

Et Carolina Kostner ? Elle est la dernière à se présenter sur la glace. Le public explose. Tout le monde s'attend à la voir couronnée une seconde fois. La première était en 2011 et elle n'est jamais descendue du podium mondial depuis, sauf l'an dernier (je ne compte pas les deux Mondiaux qu'elle n'a pas disputés). Elle est la plus âgée, donc la plus expérimentée. Elle est aussi la plus purement artistique de tout le plateau international. Caroline est l'exemple même de la maturité radieuse. Les errements de Zagitova lui offrent un boulevard parfaitement rectiligne jusqu'au sommet du podium, elle a maintenant 6 points d'avance sur sa première poursuivante. Il lui suffit d'assurer, pas besoin de prendre de risques. J'en suis déjà à imaginer un final volcanique au milieu d'Italiens exaltés, comme en 2011 à Berne, quand Sarah Meier, pour sa doute dernière compétition (championnats d'Europe) réalise le programme de sa vie, tellement sidérée d'avoir accompli une telle performance qu'elle n'y croit pas en plein, pendant que le public explose comme du TNT en hurlements, rires, larmes, et yodles . Un des plus beau moments auxquels j'ai pu assister dans une patinoire, l'un des plus coûteux en Kleenex aussi. C'est pourquoi j'ai tout prévu : un paquet est dans ma poche, l'autre sur la table de la tribune de presse au cas où il en manque pour mes voisins,  dont deux sont italiens. Au contraire de Sarah qui a surpris tout le monde en 2011, Carolina est attendue. On crie, on tape des pieds, on s'époumone pour l'encourager, on la félicité déjà, c'est bon elle l'a sa dernière médaille !

 

Pas du tout. Ah mais non, vraiment pas. Qu'est-ce que c'est que ce double Lutz à la place du triple en début de programme ? On est en-dessous du minimum syndical d'entrée de jeu. Mais elle a du métier. Elle modifie tout de suite l'ordre des difficultés : triple flip/double boucle piqué (au lieu de triple flip) ; triple flip, triple boucle, triple boucle piqué. On attend une combinaison double Axel/boucle/triple Salchow Carolina éclate le premier saut en simple, combinaison fichue. Chute à la réception du triple Salchow qui devait être suivi d'un double boucle piqué. C'est terminé. La Reine n'aura pas son ultime couronne. Le programme reste très beau, la patineuse à la gestuelle d'une première danseuse d'opéra mais ce soir, son sourire est crispé et ses sourcils froncés. Si, à 15 ans, il est difficile d'assurer à la fois des Jeux Olympiques et des Mondiaux, qu'en est-il a à 31 ? L'expérience peut-elle faire oublier la lassitude du corps ? Apparemment non. Avec 128.61 points (dont seulement 54.7 en  TES contre 74.90 en PCS), Carolina est 5ème du programme libre. Et un total de 208.88 la relègue à la place honnie de tous ou presque : la 4ème. 

- "Je me suis pourtant concentrée à 100%, mais quelque chose n'allait pas. Je ne me suis pas sentie assurée et en confiance comme à l'entraînement et j'ai commis des erreurs. J'ai essayé du mieux que j'ai pu mais je ne pouvais pas faire plus. Mais pour moi ça reste une belle réussite [ma carrière] et je remercie le public italien qui m'a suivie pendant ma carrière et a appris ce que c'était que le patinage."

 

Laurine Lecavelier, seule Française engagée, est 13ème du libre (113.44) et 14ème du général (174.23), battant une nouvelle fois son Season Best. Le public italien fait un triomphe à sa prestation  sur "Grease", thème très entraînant et très festif, avec une ovation particulièrement bruyante  au moment  du changement de costume. Laurine a considérablement amélioré sa technique de saut, en particulier au niveau de l'axe, progrès qu'elle doit à l'aide de sa coach Kori Ade, avec laquelle elle s'entraîne depuis un an au Colorado, mais aussi à Doug Ladret, ancien patineur de couples, qui s'occupe de la faire travailler lorsque Kori s'absente. La jolie dame rousse au regard aussi vert que perçant, qui a commencé sa carrière bien loin du patinage en étant médecin légiste (!),  a été jusqu'à cette saison l'entraîneur prospère de Jason Brown qu'elle a quasiment coaché "dès le berceau". Espérons qu'elle saura faire briller Laurine au plus haut, la jeune fille en ayant les moyens artistiques et techniques. Cette très bonne 14ème place mondiale est importante, car elle signale Laurine aux yeux des juges internationaux comme étant un élément de valeur avec lequel il va dorénavant falloir compter. 

 

Un coup de chapeau à Loena Hendrickx, la jeune patineuse belge, qui a réussi à se qualifier dans l'avant-dernier groupe du programme libre et qui n'a pas démérité. Quasiment inconnue hors Europe jusqu'à cette année, elle émarge directement à une superbe 9ème place. La déception du jour revient à Stanislava Konstantina, 20ème du long, 19ème au général.  Magnifique comme toujours, mais hésitante et inconstante. Quelle idée la fédération a-t-elle eu d'envoyer Stanislava à Milan alors qu'elle sortait à peine des championnats juniors où elle s'était déjà effondrée ? On ne cesse de parler du vivier russe et des bébé requins qui sont prêtes à s'y entre-tuer, pourquoi ne pas avoir envoyé une de ses camarades plus fraîche physiquement et dans de meilleures dispositions morales ? La question reste sans réponse. 

 

 

© S.I.G. - Sur place : Kate Royan

 

Classement et scores détaillés libre dames

Classement général

 

 

© Olivier Brajon
© Olivier Brajon